Grâce à une maison Habitat, les enfants d’Audrey peuvent jouer en toute sécurité
Selon Audrey, ses enfants sont des « explorateurs ». Comme beaucoup d’enfants qui grandissent dans la belle province de la Colombie-Britannique, ils adorent le plein air.
« Ils ne veulent pas rester à l’intérieur », dit-elle. Les rares fois où ils ont l’occasion d’aller camper, ils se « précipitent » dans le bois le plus près aussitôt arrivés sur le terrain de camping.
Selon Audrey, ses enfants sont des « explorateurs ». Comme beaucoup d’enfants qui grandissent dans la belle province de la Colombie-Britannique, ils adorent le plein air.
« Ils ne veulent pas rester à l’intérieur », dit-elle. Les rares fois où ils ont l’occasion d’aller camper, ils se « précipitent » dans le bois le plus près aussitôt arrivés sur le terrain de camping.
Depuis trois ans, ces excursions de camping sont les rares moments où Angel, Anastasia et Averie peuvent librement s’ébattre dehors, car cette famille monoparentale vit dans un complexe de logements subventionnés du centre-ville de Nanaimo, où vivent beaucoup de toxicomanes.
« Quand je promène le chien, je surveille le sol – j’y ai souvent trouvé des accessoires de consommation de drogues », raconte Audrey, qui hésite à laisser ses enfants seuls ou à les laisser jouer dehors avec un camarade. Si les enfants promènent le chien, ils doivent être deux et s’éloigner de toute personne flânant autour de l’immeuble.
Impossible de trouver refuge chez eux ou dehors
Malheureusement, leur logement non plus n’est pas un refuge. Le logement du dessus ayant des problèmes de plomberie, l’eau s’est infiltrée plus d’une fois dans leur appartement. Audrey explique que cela a causé des dégâts qui n’ont jamais été nettoyés correctement. Par exemple, quand un tuyau d’alimentation des toilettes a rompu chez les voisins d’en haut, l’eau s’est infiltrée dans la chambre de sa fille par le luminaire du plafond. Le propriétaire a simplement retiré le luminaire et drainé le plafond. Quand ils ont essayé de réparer d’autres murs abîmés par les fuites d’eau dans leur logement, les parois sèches n’ont pas été remplacées. Ils ont simplement enlevé la peinture, posé du mastic et peint par-dessus. Résultat, il y a de la moisissure dans au moins quatre pièces.
Quand une nouvelle locataire est arrivée et s’est mise à insulter ses enfants dès qu’ils mettaient le nez dehors, Audrey a atteint sa limite. Elle raconte que les enfants ne pouvaient même pas aller jusqu’à l’étang pour nourrir les poissons sans que cette femme ne les harcèle.
« C’était une bataille constante, raconte-t-elle. Notre propriétaire a bien essayé de la calmer, en vain. »
Malheureusement, seule avec ses trois enfants, Audrey ne pouvait pas se permettre d’habiter un endroit plus convenable. À la suggestion de son père, elle a donc décidé de faire une demande de partenariat avec Habitat pour l’humanité. Cela signifiait donner 500 heures de son temps, payer une hypothèque sans intérêt, équivalant à la juste valeur marchande de la maison, et suivre des cours en entretien de maison et en préparation de budget – afin de s’assurer qu’elle pourrait assumer l’entretien et le coût de la maison à elle seule. Quand Habitat Mid-Vancouver Island lui a téléphoné pour lui annoncer que sa demande avait été acceptée, elle était au comble de la joie.
« J’ai éclaté en sanglots quand j’ai su que ma candidature avait été retenue, raconte-t-elle avec une certaine pudeur. Nos conditions de vie s’étaient détériorées à ce moment-là ». Le même jour, Habitat lui a téléphoné pour lui dire que les services d’urgence avaient été appelés pour trois différents cas de surdose dans le bâtiment voisin.
Emménager dans un quartier idéal
Sa nouvelle maison Habitat est située dans une subdivision, en périphérie de Nanaimo. Audrey dit qu’il n’y a aucune comparaison entre ce quartier et l’endroit où ils habitaient auparavant.
« Sur une échelle de 1 à 10, on est à 100, dit-elle. Je venais parfois ici quand j’étais jeune, et c’est un endroit formidable pour les enfants ». Ici, les enfants sont nombreux et les écoles à proximité, contrairement à leur ancien quartier. Mais le plus important pour l’instant – après avoir vécu dans de piètres conditions, au milieu de gens peu fiables – c’est de se sentir en sécurité.
« C’est d’abord et avant tout un quartier sécuritaire où les enfants peuvent jouer et s’amuser », explique Audrey. Selon elle, c’est ce qui aura le plus d’effet sur leur quotidien.
Une étude menée par la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL) montre que les familles d’Habitat sont généralement plus heureuses et en meilleure santé après avoir emménagé dans leur nouvelle maison, et que l’effet sur les enfants est très positif. Soixante-cinq pour cent des propriétaires d’une maison Habitat ont signalé que leurs enfants manifestaient une plus grande confiance en eux. Quand les enfants évoluent dans un endroit sécuritaire et décent, ils participent aussi davantage à des activités parascolaires – sportives, artistiques et musicales. Audrey ne doute absolument pas que leur nouvelle maison aura ce type d’incidence sur ses enfants.
« Maintenant que mes enfants n’ont plus à s’inquiéter et qu’ils ont le loisir d’être juste des enfants – comme ils y ont droit – je crois que leur attitude va complètement changer, ainsi que leurs comportements et leurs résultats scolaires, précise Audrey. Ma vie va donc être plus facile et je pourrai relaxer un peu. »
Elle dit que la période d’adaptation à une nouvelle maison et un nouveau quartier ne l’inquiète absolument pas – mais elle se demande comment elle va s’y prendre pour persuader les enfants de rester à l’intérieur afin de déballer les boîtes.
« Ils auront la tête à aller dehors et à explorer les environs », ajoute-t-elle, sourire aux lèvres.